Au-delà du clos et du couvert, puis de la restitution des volumes intérieurs,
la finition et l’équipement des salles pourraient s’effectuer progressivement,
niveau par niveau, de façon à n’équiper que les espaces intérieurs indispensables
au fonctionnement du monument, au fur et à mesure de sa « remise
en service ». Dans un premier temps, seuls le rez de chaussée du bâtiment
des anciennes cuisines et le rez de chaussée du donjon seraient complètement
terminés, avec sols, enduits, menuiseries, éclairage.... L’équipement
de la « salle des gardes », qui est utilisable en l’état, au prix de quelques
aménagements sommaires, interviendrait dans un deuxième temps. Les
niveaux supérieurs, une fois mis hors d’eau et hors d’air, ne seraient finis et
équipés que progressivement, au fur et à mesure des besoins ; les équipements
en attente (électricité, courants faibles, alimentation eau/évacuations
e.u.) seraient bien entendu à prévoir dès le départ, en même temps que le
gros-œuvre.
La mise hors d’air des bâtiments pourrait être assurée par des châssis bois
équipés de verres incolores sous plombs, à maille rectangulaire ou losangée
; le caractère tardif du bâtiment de la « salle des gardes » pourrait être
marqué par la mise en place de menuiseries à petits bois.
Au rez de chaussée du donjon, la croisée de la fenêtre sud devra être rétablie.
La cheminée du premier étage, dont les éléments sont entreposés dans
une pièce voisine, pourra être remontée.
Les sols intérieurs seraient traités en carreaux de terre cuite, avec le cas
échéant un dallage pierre dans la « salle des gardes ». Toutes les parois intérieures
seraient enduites en plein, au mortier de chaux lissé et badigeonné.
Les équipements techniques à prévoir concernent l’alimentation électrique
(éclairage, prises de courant) et courants faibles (téléphone, alarme intrusion
et détection incendie), Pour ce qui concerne le chauffage, nécessaire à
l’accueil des scolaires durant la mauvaise saison, le plus simple consisterait
bien entendu à prévoir un ensemble de convecteurs électriques, mais il
serait également possible d’envisager dès le départ un chauffage de base
par le sol (réseau à circulation d’eau chaude, noyé dans les dallages de sols)
qui serait raccordé, immédiatement ou dans un deuxième temps, à une
chaudière électrique implantée dans les locaux situés derrière l’ancienne
cuisine.
Le raccordement aux réseaux
Les raccordements du château haut en eau potable, électricité et assainissement
sont à prévoir dès les premières phases de travaux, et ceci indépendamment
de la partie habitation dont le fonctionnement doit rester
autonome.